Histoire du GPS - Global Positioning System


En 1968, le Pentagone imagine un système de localisation géographique composé d’une constellation de satellites en orbite autour de la Terre qui pourrait leur fournir la position d’un point sur la planète en temps réel et 24h sur 24. Le système NAV.S.T.A.R-G.P.S (navigation system time and ranging - Global Positioning System) a alors été conçu, financé et développé dès 1973 par le département de la Défense des Etats-Unis pour un usage strictement militaire. Le premier satellite a été lancé en 1978. Le système a été déclaré opérationnel en 1995, comportant alors 28 satellites en orbite quasi-circulaires autour de la Terre formant un angle de 55° avec l’équateur et de 60° avec chacune des autres orbites à une altitude de 20200 Km, et un segment de contrôle. Depuis 1995, la constellation comporte 24 satellites «titulaires» et 4 satellites de réserves en cas de disfonctionnement, tous opérationnels et les performances du système sont stables. Ils ont une période de révolution de 1 jour sidéral (11 h 58 min). Ainsi, une constellation peut être observée 2 fois par jour et chaque jour 4 min plus tôt que le jour précédent.

 


 

Le GPS a reçu un signal de 4 satellites. Ici la position de Calvisson en Longitude et Latitude.

Nous avons possibilité d'afficher des points d'intérêt (POI). Ici la positions des radars.

Le GPS nous guide vocalement tout au long du trajet.

Aujourd'hui les GPS peuvent nous fournir des informations sur le trafic routier. Celui-ci est équipé de la fonction TMC (Trafic Message Channel). Ce système consiste à faire transiter via la FM des informations de circulation (bouchon, accident, etc.). Le modèle ci-dessus nous donne également des informations sur les endroits dangereux, les passages enfants, les virages à négocier avec prudence etc... Certains modèles de GPS sont compatibles Bluetooth et s'interfacent avec les téléphones GSM.

 


Et Galileo ?

Le projet Galileo, est un projet européen, appelé à remplacer le système GPS, américain. Le 28 décembre 2005, le satellite Giove-A est mis sur orbite par une fusée Soyouz-Frégate, à une altitude de 23 260 Km. Les premiers signaux ont été émis le 12 janvier 2006. Ceci marque le début de la phase de validation de Galileo. Giove-A est le premier des 30 satellites du projet Galileo dont la phase finale est prévue en 2010. Galileo sera beaucoup plus précis que son homologue américain (environ 10 fois). En effet les horloges de ses satellites auront une stabilité de 1 nanoseconde par 24 heures, contre 10 nanosecondes aujourd'hui. Une dérive d'une nanoseconde représente 30 cm au sol.

Le satellite Giove-A

Les applications attendues sont multiples: transport (circulation routière, ferroviaire, aérienne et maritime), énergie, agriculture et pêche, navigation personnelle, recherche et sauvetage, gestion de crise (inondations, catastrophes maritimes, marées noires, tremblements de terre, aides humanitaire), gestion environnementale, loisirs, économie (finance, banque, assurance), etc. Les retombées économiques prévues ces 15 prochaines années sont très importantes, avec un retour sur investissement évalué à 4.6 et la création de plus de 140 000 emplois.

Galileo sera compatible avec le GPS américain et le Glonass russe, les deux autres réseaux de satellites de radionavigation, tous deux conçus pendant la Guerre froide à des fins militaires. Galileo offrira une précision de localisation en temps réel de l'ordre du mètre,