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Au départ d'Uzès |
Au
fond de la vallée de l'Eure, vous découvrirez la source |
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Les
premières arches |
Le
bassin de régulation |
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L'arrivée
dans le bassin de régulation |
La
régulation se faisait à l'aide de batardeaux dont on voit ici les traces |
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Le pont du
Gard. Vue de la
rive gauche en aval
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Le pont du
Gard. Vue de la
rive droite en amont
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Le pont du
Gard. Vue de la
rive droite en aval
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Le matériau qui a servi à la
construction de l'aqueduc dans le secteur du Pont du Gard, provient de
carrières toutes proches, toujours en exploitation, situées dans la
communes de Vers. C'est un calcaire coquiller assez tendre, facile à
travailler, qui ne craint pas les gelées et durcit par l'effet du temps.
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La fine poussière dégagée au
moment de la pose des blocs se mêlait à l'eau que l'on faisait couler
entre les surfaces, ce qui soudait les pierres les unes aux autres. Sa
couleur ocre donne à l'ouvrage une chaude coloration, toute en harmonie
avec le ciel et le soleil de la région.
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La beauté de l'aqueduc et
notamment celle du Pont du Gard est due à la fois à sa simplicité et à
sa grandeur. Les pierres utilisées sont dépourvues de sculpture et
laissées à l'état brut, seuls les bords sont ciselés pour mieux se
joindre entre eux. Le plus surprenant est le poids de certains blocs qui
atteint 6 tonnes |
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Les voussoirs des arches portent
des marques d'assemblage qui indiquent, pour les chiffres, la place dans
l'arc, et pour les lettres de quel arc il s'agit (FRD III = troisième
bloc dans un arc appartenant au "front distra" ou façade droite, FRS II
=deuxième bloc dans un arc du "front sinistra" ou façade gauche). Ce
numérotage laisse supposer que ces pièces étaient élaborées dans la
carrière afin de limiter le poids et le travail de taille à proximité de
l'ouvrage. |
Les boutisses et les voussoirs en
saillie donnent à l'édifice un relief riche en ombre et en lumière. Ils
ont servi de point d'appui aux échafaudages et aux bois de cintrage des
voûtes, les réduisant ainsi considérablement. |
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Un architecte romain, nommé
Vitruve, fait la description de plusieurs machines de l'époque, en
particulier le "tripaston" simple similaire à la chèvre à haubans, le "tripaston"
à tambour actionné par des esclaves introduits à l'intérieur et le "polypaston"
pour le levage à grande hauteur.
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Pour
conduire l’eau de sa source jusqu’à la ville de Nîmes, les ingénieurs
romains ont du enterrer le canal et construire bien d’autres ponts. Ici
l'eau disparaît dans un tunnel. |
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Sortie de l'aqueduc sur le pont.
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De nombreuses inscriptions se trouvent gravées sur
les pierres du pont. Ici une inscription paraissant être d'origine.
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Ici une inscription laissée par un compagnon du
tour de France, lors de son passage au début du XIXè siècle.
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Ainsi, si vous vous promenez dans
la région, vous pourrez repérer d’autres ouvrages, aujourd’hui en
ruines, qui faisaient initialement partie de l’ensemble. Vous avez par exemple, le pont
aqueduc de Bornègre, vers Argilliers. Ce pont comporte trois arches et
deux piles centrales renforcées par des avant-becs en éperon pour
résister au courant, et par des arrière-becs rectangulaires de
renforcement. Les claveaux des arches ont une longueur égale à la
largeur du pont. Ce pont fait 17 m de long sur 2,70 m de large.
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Après l'abandon de l'aqueduc,
vraisemblablement au Moyen Age, ce pont fut transformé pour permettre
aux véhicules de traverser le torrent.
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A 200 mètres en amont du pont,
dissimulée dans les broussailles, on détecte une section de l'aqueduc
construite en tranchée et remblayée.
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L'extrados de la voûte est
construit en claveaux grossièrement équarris et recouvert d'un enduit de
mortier.
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Vue arrière du pont aqueduc de Bornègre
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Partie de l'aqueduc à Vers
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Sur les dalles de l'aqueduc à Vers
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Sur les dalles de l'aqueduc à Vers
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Juste après Serhnac, une portion
de l'aqueduc partant en direction de Nîmes |
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Les
concrétions ont envahies le conduit au même endroit |
Pour éviter la carrière romaine,
l'aqueduc emprunte deux tunnels d'environ 60 m chacun |
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Vue
de l'intérieur du second tunnel |
Du second tunnel, vue vers la
sortie |
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A
l'intérieur du tunnel, trace des renforcements lors de la construction |
La sortie du second tunnel |
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Le
départ vers Nîmes |
Grotte datant du néolithique,
ayant servie d'abri aux ouvriers lors de la construction des tunnel |
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Arcades
continues de la Lône d'une longueur de 400 m |
Ces concrétions remarquables, au
premier plan, étaient dues aux fuites d'eau de l'aqueduc |
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Les
blocs de pierre étaient maintenues par des clefs. Ici à Font-Ménestrière |
Le
Pont-Rou est constitué de 37 arches sur une hauteur atteignant 7.50 m |
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Vue
des contreforts sur le Pont-Rou |
Dans la combe de Valmale, cet
ouvrage à la sortie du pont du Gard a été restauré |
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Pour
éviter de faire passer le canal sur les versants escarpés de la
Combe-Roussière, les architectes romains choisirent d'édifier un pont à
deux étages |
Le Pont de la Sartanette enjambe
par une seule arche une combe étroite, creusée dans le flanc. Cet
ouvrage a été bien restauré |
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Nous voici arrivés au bout du
voyage. Après avoir parcouru 50 Km, les eaux conduites par l'aqueduc se
déversent à Nîmes dans un bassin de répartition (castellum divisorium). Il a été retrouvé des
bases de colonnes, des fragments de fûts, des plaques de crépissage
colorées en bandes rouges et vertes qui témoignent d'une construction à
l'origine richement ornée. Au fond du bassin, trois orifices circulaires de
40cm de diamètre servaient à évacuer le trop plein et les boues de dépôt
vers un égout situé sous le château d'eau. |
Malheureusement il ne reste bien
conservé que le bassin circulaire de 5.90m de diamètre, profond de
1,40m, bordé par un dallage de circulation limité à l'extérieur par un
mur en petit appareil. |
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L'aqueduc débouche dans le bassin par un conduit
carré. |
Dans le bassin les eaux se
répartissent entre dix ouvertures circulaires, toutes à la même hauteur
et orientées du côté de la ville antique. Des tuyaux de plomb d'un
diamètre d'environ 30 cm devaient s'y raccorder, ceux-ci regroupés par
deux dans des conduits maçonnés alimentaient les différents quartiers.
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